Vocabularium Bruxellense
Vocabularium Bruxellense

Vocabularium Bruxellense

Le Vocabularium Bruxellense est un glossaire latin de la seconde moitié du XIIe siècle, qui occupe l’intégralité du manuscrit BR II 1049 de de la bibliothèque royale de Bruxelles.

Au cours des années 1980, ce glossaire a été transcrit par l’érudit néerlandais Harry F. Reijnders, qui a également commencé à en rechercher les sources. À son décès, sa transcription dactylographiée a d’abord été déposée à l’Institut Huygens aux Pays-Bas, avant de rejoindre les bureaux du Comité Du Cange à Paris.

Resté inédit, ce travail n’a pas connu jusqu’à présent la diffusion qu’il méritait. Objet des efforts conjugués des ayants-droit de Harry F. Reijnders – son fils Hans Reijnders (†) et l’épouse de ce dernier, Bernadette Reijnders-Lips – et de l’équipe du Comité Du Cange, la présente édition numérique vient y remédier.

Elle est le résultat d’un travail de très longue haleine : 143 feuillets, près de 8 000 entrées, plus de 1 000 citations. Le lecteur trouvera dans la lettre G un bon aperçu de ce que son achèvement pourrait offrir.

Avis au lecteur : nature et limites de la présente édition


La transcription dactylographiée effectuée par Harry F. Reijnders a été saisie dans un logiciel de traitement de texte à partir d’une copie carbone annotée qui avait été conservée par sa famille. Hans Reijnders en a ensuite transmis le fichier à l’équipe du Comité Du Cange.

Sur un financement spécifique alloué par H. Reijnders et B. Reijnders-Lips, l’équipe a recruté pendant deux mois une ingénieure d’études, Iwona Krawczyk (IJP-PAN : Institut de la langue polonaise – Académie polonaise des sciences), placée sous la responsabilité de Renaud Alexandre (CNRS-IRHT – Comité Du Cange), avec le concours de Krzysztof Nowak (IJP-PAN).

Il a d’abord fallu transformer le fichier propriétaire en XML-TEI, vérifier et corriger la structure du document (en particulier les notes de bas de page) et les inévitables coquilles. Ensuite, plusieurs semaines ont été consacrées à améliorer l’encodage, par exemple en distinguant les formes du lemme des formes connexes (synonymes, antonymes, formes dérivées), ou en mettant en valeur les références bibliographiques.

La recherche des sources, réalisée pour la lettre G, permet de renvoyer vers l’édition numérique du Liber glossarum, dont les entrées ont été pourvues d’identifiants uniques. Nous proposons également des liens, lorsque c’est possible, vers l’Elementarium doctrine rudimentum de Papias, ainsi que vers l’édition Müller (utilisée par H. F. Reijnders) du De verborum significatione de Festus et son Epitome par Paul Diacre.

H. F. Reijnders avait ajouté, dans sa transcription dactylographiée, l’équivalent grec correspondant à nombreux termes. Comme ils n’ont été saisis que partiellement dans le fichier qui nous est parvenu, nous l’avons complété pour les lettres A et G, en indiquant par ailleurs tous les endroits où du grec est manquant.

Cette édition numérique, publiée avec TEI-Publisher, s’appuie sur une feuille de style ODD réalisée par Elena Ghiringhelli dans le cadre d’un stage de fin de master « Humanités numériques » à l’École nationale des chartes, sous la responsabilité de R. Alexandre.

Bibliographie


Sources anciennes

Études sur le Vocabularium Bruxellense

  • S.-M. Junge Saenger, Vocabularium Bruxellense. A Study of its sources with particular reference to Paulus’ epitome of Festus, thèse soutenue à l’université d’Illinois à Urbana-Champaign, 1977.
  • O. Weijers, « Notice sur le ‘‘Vocabularium Bruxellense’’ (ms. Bruxelles, B. R. II 1049) », ALMA 54 (1996) p. 233-238 : http://hdl.handle.net/2042/8891
Creative Commons

L’édition numérique du Vocabularium Bruxellense est librement consultable sur le site https://ngml.scriptores.pl. Le fichier XML est protégé par la licence CC Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Partage dans les Mêmes Conditions – 4.0 International : il peut être téléchargé et réutilisé sous réserve du respect de cette licence.